DESCRIPTION

Le corégone : c'est un poisson très fusiforme et élancé malgré un habitat exclusivement lacustre. Son corps est recouvert de grosses écailles sans tâches ni marques colorées. Il est de couleur brun-argent ou gris-bleuté suivant la nature du fond sur lequel il vit. Sa tête, légèrement conique, est relativement petite, ainsi que sa bouche qui ne dépasse jamais le bord antérieur de son oeil. Sa chair est très estimée et assez maigre (130 Kcal / 100 g, protéines 19%, lipides 6%).

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HABITAT

Le lavaret fait partie de la famille des Corégones. C'est dans les lacs de moyenne et haute altitude que vivent les Corégones, non loin du fond, en groupe plus ou moins compacts.

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MODE DE VIE

Poisson grégaire, il se déplace toujours en groupe composé d’un grand nombre d’individus. Il n’a pas de poste précis, mais se situe en pleine eau, dans la couche d’eau dans laquelle il trouve de la nourriture. En règle générale, au printemps les corégones occupent des zones proches du fond, dans des profondeurs allant de 20 à 25 mètres. Puis progressivement avec les chaleurs, ils remontent et il devient possible alors de les localiser entre deux eaux, parfois jusqu’à 6 mètres sous la surface. A l’automne, ils ont tendance à redescendre à nouveau proche du fond.

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ALIMENTATION

Le corégone est un planctonophage, ce qui signifie qu’il se nourrit essentiellement de plancton, et plus particulièrement de petites formes de plancton. Mais il consomme également des macro invertébrés, notamment de nymphes de diptères qui émergent du fond du plan d’eau et qui lui offrent une nourriture abondante et régulière sur tout le cycle annuel.

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REPRODUCTION

La maturité sexuelle est atteinte à 3 ou 4 ans. Les œufs sont déposés dans des zones sableuses et graveleuses où la femelle dépose de 5000 à 30 000 œufs, qui incubent en trois ou quatre mois.

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MENACES

Jusqu'en 1890, ce poisson représentait jusqu'à 68 % des captures. Les Etats riverains ont alors entrepris de repeupler le Léman en corégones par l'introduction dès 1903 d'alevins. Les corégones qui vivaient en grand nombre dans le Léman jusque dans les années 1920 ont presque totalement disparu en raison d'une surpêche systématique qui a duré plusieurs décennies. Ce sont des introductions massives d'alevins de palées, provenant du lac de Neuchâtel, qui ont permis de reconstituer une population importante dans les années 40. Aujourd'hui, le corégone du Léman n'est plus guère capturé que par les pêcheurs de loisir. Actuellement, cet alevinage se poursuit à partir de reproducteurs venant du lac lui-même.

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Le corégone, qui bénéficie de mesures de protection (taille légale de capture : 20 cm), se pêche généralement de mars à juillet mais la période varie en fonction des lacs et des régions. C'est un poisson que l'on pêche en bateau, de préférence à "la sondée", avec de minuscules larves artificielles. Il faut parfois aller le chercher à des profondeurs très importantes.

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La détermination des différents corégones demeure délicate à cause des races locales, des variations observées d’un plan d’eau à l’autre. Les introductions effectuées à partir de sujets d’origines différentes ont contribué aux mélanges des races.

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