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LES SPORTS NAUTIQUES

Canyoning

Le canyoning est un sport apparenté à la spéléologie, à la randonnée pédestre, à l'escalade et à l'alpinisme d'une part, et aux sports d'eaux vives d'autre part. Il consiste à progresser dans le lit de cours d'eau dont le débit va de faible (parfois nul pour les « canyons secs ») à important, dans des portions où ceux-ci cheminent dans des gorges ou des ravins étroits, avec des cascades de hauteurs variées.Le plus souvent, la progression suit le lit du ruisseau et le sens d'écoulement de l'eau. Elle s'effectue principalement à pied, mais également à la nage ou en utilisant les techniques de progression sur corde couramment utilisées en spéléologie, en particulier la descente en rappel. Les parcours ne présentant pas de difficultés vis-à-vis de la verticalité sont dénommés randonnées aquatiques. Par fort débit, ils nécessitent une bonne maîtrise de la nage en eau vive. La progression dans les ravins barrés de nombreuses cascades impose de maîtriser les manœuvres de cordes (principalement la technique du rappel). Le canyonisme est donc une discipline spécifique qui demande une bonne expérience et diverses connaissances et compétences pour être pratiquée en toute sécurité. L'équipement des pratiquants comprend l'équipement individuel et l'équipement collectif. L'équipement individuel inclut au minimum une combinaison néoprène, un casque, des chaussures ne craignant pas l'eau, et un baudrier de canyonisme. L'équipement collectif est essentiellement constitué de cordes, de matériel de progression (mousquetons, dégaines, ...), de matériel de sécurité et de secours (corde de secours,trousse à pharmacie, lampe, ...). Il est partagé dans le groupe, et transporté dans des sacs perforés pour permettre l'évacuation rapide de l'eau. Le matériel devant rester à l'abri de l'eau est placé soit dans des sacs étanches soit dans des bidons étanches. Si le canyonisme conjugue de nombreux attraits des activités dont il se rapproche, il en présente aussi les dangers, liés au vide, au terrain et à l'eau vive. Les accidents sont dus à plusieurs facteurs. L'engagement, tout d'abord, car beaucoup de courses ne présentent pas ou peu de possibilités de quitter le parcours avant son terme (dans le cas contraire, on parle d'échappatoire) ou de le remonter en sens inverse. La montée des eaux et l'extraordinaire augmentation du débit occasionnées soudainement par un orage sur le bassin versant du cours d'eau, constituent alors le principal danger et sont la cause de la majorité des accidents mortels constatés. Il est donc vital de s'engager uniquement avec des conditions météorologiques adéquates. La présence d’ouvrage hydro-électrique (barrage, prise d’eau, centrale) peut engendrer à tout moment, même par beau temps, une variation de débit et de hauteur d’eau dans les canyons. Il est donc nécessaire de se renseigner sur la présence ou non de ces ouvrages et sur les consignes de sécurité à respecter. Ensuite, la méconnaissance des dangers de l'eau vive est source de beaucoup d'accidents. Nombre de personnes se retrouvent en effet piégées par les mouvements d'eau au pied des obstacles (toboggans ou cascades) car elles n'ont pas su repérer le risque. Autre facteur, l'inconscience des dangers liés au terrain. C'est ainsi qu'il ne faut jamais stationner en bas d'un rappel à cause du risque de chutes de pierres.

  • La plupart des accidents corporels surviennent non pas sur des erreurs techniques mais surtout lors de progressions aquatiques : sauts, toboggans, glissades lors de marche ou désescalades.

  • les décès sont principalement dus au caractère aquatique.

Kayak

Un kayak est un canot léger qui aujourd’hui utilise une pagaie à deux pales pour le propulser, le diriger et l’équilibrer. Au printemps, la fonte des neiges augmentent considérablement le niveau des rivières et de nombreux kayakistes viennent se faire plaisir sur les rivières. Equipement du kayakiste en eau-vive :

  • T-Shirt en Polypropylène. C'est une matière quasi hydrophobe : l’humidité traverse les fibres sans y rester, ce qui limite la prolifération des bactéries.

  • Longjohn en Néoprène (il permet une meilleure flottabilité, il protège les jambes des éraflures dues aux branches et aux roches quand on baigne).

  • Chaussures ou bottillons fermés (avec une semelle bien sculptée pour ne pas glisser)

  • Vareuse adaptée à l’immersion

  • Jupe (Le kayakiste est équipé d'une jupe étanche qui lui permet de ne faire qu'un avec son bateau)

  • Gilet moniteur, 50 ou 70 Newton

  • Sifflet et couteau affûté, facile d’accès et permettant de trancher rapidement une corde de sécurité

  • Téléphone portable en pochette étanche dans le gilet

  • Lunettes de soleil+attaches

  • Casque et casquette sous le casque

  • Pagaie mais aussi quelques barres énergétiques

Dans l’habitacle du kayak :

  • Une corde de sécurité d'environ 15 mètres

  • Une grosse éponge et une bouteille d’eau

Le premier danger du kayak tel qu'on le connaît c'est de rester coincé. D'abord, c'est une anxiété pour beaucoup de gens. Le danger en rivière avec le kayak, c'est effectivement de se retrouver à un moment en déséquilibre et de basculer. Là, soit on peut sortir du kayak s'il y a suffisamment de fond, soit on est coincé et on a du mal à sortir puisque l'eau s'engouffre. Si le nageur n'est pas extrait rapidement de l'eau, il peut périr soit de noyade, soit d'hypothermie. Il est possible de survivre entre 30 et 90 min dans une eau d'une température de 0 à 4°C. La personne immergée devient inconsciente à partir de 15 min. Rochers, troncs d'arbres, embâcles divers constituent autant d'obstacles dangereux.

  • Des rochers qui peuvent entraîner des cravates ou des doubles cravates : le bateau est collé au rocher, en travers contre l'obstacle et empêche parfois le navigateur de sortir de l'embarcation.

  •  Des drossages qui sont des virages très coudés ou le courant se projette sur la berge extérieure. Le danger vient de la nature de cette berge qui peut être encombrée de branches ou creusée dans le cas de roches calcaires.

  • L'arbre tombé dans la rivière : lorsque le courant est assez fort, un arbre tombé dans la rivière peut constituer un piège mortel car il empêche le pagayeur de passer mais risque également de coincer le nageur car les branches immergées forment une grille naturelle.

  • Les obstacles en hauteur : branches, tronc d'arbre, passerelle basse, vanne, fils barbelés en travers de la rivière … Parfois anodins, obligeant le kayakiste à se pencher ou baisser la tête, ils peuvent également prendre une dimension infranchissable ou très dangereuse.

Chaque chute ou barrage doit faire l'objet d'une reconnaissance, chacun ayant sa spécificité. Des seuils et barrages peuvent être mortels quand ils comportent un effet de rappel. C'est à dire qu'un rappel est un mouvement d'eau circulaire qui ramène de façon continue un corps flottant vers une chute. Le siphon lui, attire, aspire l'eau de surface et ce qu'elle transporte vers le fond ou sous une roche.

Rafting

Le rafting est un sport qui consiste à naviguer sur des sections de rivière comportant des rapides appelées eau vive (descente de rivière) à bord d'un radeau pneumatique (ou raft) manié soit à la pagaie par plusieurs équipiers, soit à l'aviron par un seul individu, ou même exceptionnellement à l'aide de moteurs sur de très grosses rivières. Les radeaux pneumatiques conçus pour le rafting sont insubmersibles et très stables, ce qui permet de franchir des rapides inaccessibles à la plupart des embarcations (hormis les canoës, les kayaks et les hydros). La grande capacité de chargement de ces embarcations (de 6 à 10 personnes) permet d'apporter vivres et équipements ou encore de se mesurer en équipe aux rapides. Le matériel nécessaire pour pratiquer le rafting est le suivant :
• un raft autovideur
• une pagaie
• un gilet haute flottabilité
• un casque
• une combinaison néoprène sans manche
• une veste néoprène et chaussons en néoprène.
Les pagayeurs doivent être chaudement équipés car ce sport se pratique le plus souvent dans les régions de montagnes. L’équipement doit protéger non seulement contre le froid mais aussi contre les chocs et l’immersion.

La pratique du rafting est encadrée par un moniteur qui doit assurer la sécurité du groupe. Néanmoins pour que tout se passe bien dans la coordination de ce dernier, quelques règles  sont à observer pour profiter  pleinement d’une super session.

Règle de sécurité N°1 : rester à l’écoute des commandes d’action.

Le Rafting ne comprend pas de pratique hors encadrement : si le raft est conduit par un moniteur, il doit aussi organiser la sécurité du groupe en parallèle de la vision de la descente de la rivière.  Donc sur n’importe quel cours d’eau et surtout les 8 cours d’eaux les plus sensationnels des alpes ces consignes son à suivre avec rigueur. Pour cela, il va, avant d’aller sur l’eau, se mettre raccord avec son équipage sur la compréhension d’un vocabulaire visant la bonne action.

Règle de sécurité N°2 :  Travailler les calages

Le calage de départ doit être bien travaillé. Il comprend  :

  • Comment bien se tenir dans le bateau

  • Comment positionner ses pieds pour bien tenir dans celui-ci.

Techniquement, au delà des commandes du moniteur, les réactions à avoir en cas d’urgence sont transmises en amont, avec la mention que chacun est responsable des autres.

Règle de sécurité N°3 : utiliser un équipement adapté

L’équipement doit répondre à des normes européennes spécifiques, différentes de celles du kayak car le raft est considéré comme une embarcation ou l’on peut être facilement éjecté.

Règles de sécurité complémentaires : Météo, autorisations, parcours, timing

Si vous effectuez du rafting en dehors d’un centre avec un barreur certifié, il convient de vérifier les autorisations et les heures de lâchers d’eau des barrages. Se renseigner sur la météo, comme tout autre sport d’eau vive, est primordial : les orages et le vent peuvent être dangereux. Enfin, il faut savoir respecter une distance convenable avec les autres nageurs, rafts ou autres embarcations, notamment car il est délicat d’anticiper tous leurs déplacements et que les styles de navigation divergent selon celles-ci.

Hydrospeed

La nage en eau vive est une activité sportive de glisse et de pleine nature dans laquelle les nageurs descendent le cours d'une rivière, à l'aide d'un flotteur (planche d'eau vive) en se propulsant et dirigeant à l'aide de palmes.

Ce sport est couramment appelé hydrospeed, marque commerciale d'un des premiers flotteurs d'eau vive fabriqué en série pour cette discipline. Les pratiquants sont dénommés « nageurs (d'eau vive) » ou plus rarement « hydrospeedeurs ». Ce sport se pratique dans des rivières et torrents de montagne (notamment la Danse située en Haute Savoie entre Morzine/Avoriaz et Thonon les Bains) et permet d'envisager des descentes sur de grands et gros dénivelé. Equipement pour faire de l'hydrospeed :

  • Flotteur de nage en eau vive

  • Vêtements isothermiques

  • Casque

  • Gilet d'aide à la flottabilité

  • Palmes

  • Corde

Pour pratiquer la nage en eau vive, il faut être équipé d'une combinaison néoprène intégrale munie de protections contre les chocs au niveau des jambes, d'un casque, d'un gilet, de palmes et d'un flotteur en mousse (l’hydrospeed). Le flotteur en mousse permet de glisser et donc de naviguer, contrairement à une chambre à air qui ne sert qu'à flotter. Le flotteur en mousse a remplacé le flotteur en plastique, beaucoup plus lourd et plus dangereux en cas de choc. Les rivières à débit naturel sont idéales pour pratiquer la nage en eau vive, elles ne sont pas tributaires des lâchers de barrage et leur configuration (les rapides) change suivant les crues et les saisons. Il faut néanmoins faire preuve de prudence, reconnaître les parcours, regarder la topographie, prendre connaissance de la météo et des risques auprès des personnes ayant la connaissance du terrain. Comme pour toute activité de pleine nature, le nageur en eau vive s'expose à un certain nombre de risques induits par la rivière, même en ayant une parfaite connaissance du milieu. Il est primordial de prendre certaines précautions, et d'être prêt à intervenir à tout moment. Enfin la vitesse peut atteindre environ 12 à 15 km/heure ce qui, dans notre monde automobile, ne représente rien mais qui est tout à fait impressionnant pour une rivière.

Ski nautique

Le ski nautique est un sport nautique consistant à se faire tracter par un bateau à moteur. Les skis de compétition actuels sont majoritairement réalisés en carbone, pour sa rigidité, longitudinale et en torsion, et sa légèreté. Les skis nautiques ressemblent aux skis alpins, mais ils sont plus larges. Les fixations, ici appelées « chausses », sont en caoutchouc, de manière à permettre un déchaussage du pied en cas de chute. En slalom et surtout en figures, un nombre croissant de compétiteurs utilisent des chausses avant rigides, dites « chausse technique » (ou « chausse tec »), composées d'une coque similaire à celles utilisées pour les rollers en ligne, et d'un système de fixation issu du ski de randonnée permettant un déchaussage identique à celui du ski alpin en cas de chute violente. Les skis comportent également une dérive, éventuellement réglable, à leur extrémité arrière. Les skieurs sont tractés par un bateau motorisé à l'aide d'une corde comportant à son extrémité une poignée appelée le « palonnier », ils peuvent se déplacer latéralement en modifiant leur centre de gravité. Les skieurs peuvent aussi être tirés par un câble de téléski nautique. En France, la présence de deux personnes est requise à bord du bateau tracteur, l'une se consacrant à la conduite du bateau et l'autre à la surveillance du skieur. Quelques conseils :

  • Vous devez toujours partir avec un observateur à bord en cas de chute ou tout signalement important.

  • Portez toujours un gilet de sauvetage et assurez-vous qu'il est conforme aux normes de sécurité.

  • Soyez sûr que votre moteur est éteint quand le skieur monte ou descend du bateau.

  • Restez éloigné du rivage et de tout autre objet pouvant représenter des risques de collision.

  • Ne skiez jamais en direction d'un autre bateau.

  • Apprenez les signaux propres au ski nautique. Il existe 7 signaux manuels. Chaque skieur doit les mémoriser afin de communiquer correctement avec le pilote du bateau.

  • Muscler son corps pour le préparer à l’effort = diminuer le risque de se blesser. Toutes les parties du corps peuvent être touchées lors des chutes qui peuvent survenir. Un choc violent sur l'eau à plus de 80 km/h revient à une chute sur du béton ! À ce moment-là, tous les traumatismes sont possibles : entorses, luxations, hématomes, contusions, fractures, etc ...

  • Les blessures dues à la corde de remorquage complètent la liste des blessures en ski nautique. Il est indispensable d'apprendre la bonne technique. Des simples et désagréables brûlures aux noyades tragiques, les fréquentes blessures de ski nautique dues à la corde de remorquage sont causées par la puissance de coupe de la corde qui peut même entraîner la perte de doigts et du bout des doigts. Il faut également faire attention à l'enchevêtrement de la corde lorsqu'on se fait tirer.

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