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LE LIEVRE VARIABLE

Classification : mammifères

Ordre : lagomorphes

Famille : léporidés

Poids : 2 à 5,8 kg

Taille : 45 à 62 cm

Habitat : à partir de 1200 m

Habitation : gîte, antre

Alimentation : herbivore

Reproduction : février à août

Portée : 2 à 5 petits

Gestation : 45 à 63 jours

Longévité : 12 ans

Femelle : hase

Petit : levraut

DESCRIPTION

Oreilles relativement courtes avec la pointe noire. Dos brun-gris en été, blanc en hiver, tacheté de brun et de blanc pendant la période de transition. Ses orteils particulièrement velus l'empêchent de s'enfoncer dans la neige. Dessus de la queue brun, blanc en hiver. Surtout actif le soir et le matin. Attention de ne pas le confondre avec le lièvre commun qui a les oreilles plus longues et le dessus de la queue noir.

HABITAT

Il habite les forêts et les alpages, à partir de 1200 m et on le trouve jusqu' à la limite des neiges éternelles dans les Alpes, d'où son nom allemand de "Lièvre des neiges". Il reste absent des autres massifs montagneux français, malgré quelques tentatives d'acclimatation sans succès dans les Pyrénées occidentales. Le lièvre variable est une espèce gibier.

MODE DE VIE

Le lièvre variable n' est pas solitaire et vit très souvent en communauté. C'est un animal nocturne et crépusculaire. Il se déplace très rapidement (60-70 km/heure), en courant et bondissant. Poursuivi, il fait des crochets. En été, son pelage est brun mêlé de gris. En hiver, il devient blanc. Pas mal comme tenue de camouflage ! Dommage, le bout de ses oreilles reste noir ! Le lièvre variable est aussi connu sous le nom de blanchon.

ALIMENTATION

Le lièvre variable mange de l’herbe, des plantes et des fruits d’arbustes. En été son alimentation change et il mange de petits conifères et des écorces de feuillus. Comme le lapin de garenne, il remange certaines de ses crottes (caecotrophies) qui sont molles, informes et émises le jour (période de repos).

REPRODUCTION

La femelle du lièvre variable comme celle du lièvre brun, la "hase", a une particularité: elle peut être fécondée une seconde fois avant la mise à bas. Elle porte donc simultanément les jeunes prêts à naître et les embryons de la nichée suivante. On appelle ce phénomène la "superfétation". Ceci explique la succession des portées en un délai plus court que la durée de la gestation. Ce fort taux de reproduction permet de compenser les pertes dues aux prédateurs, aux maladies, aux intempéries (hivers rigoureux, printemps froids et humides) et à la chasse. A l'époque du rut (printemps) ont lieu des rassemblements au cours desquels les mâles se battent pour les femelles.

MENACES

Le lièvre variable possède de bonnes facultés d'adaptations. Cependant, son aire d'extension géographique régresse. Il est difficile aujourd'hui d'en préciser vraiment la cause mais les mesures en faveur du lièvre variable passent sans nul doute par la préservation de son milieu de vie et de sa tranquillité. Des lièvres variables sont protégés dans le Parc National de la Vanoise (lieu de protection depuis 30 ans). Le lièvre variable est chassé durant une période bien déterminée.

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